La communication positive

communication positive

De quoi s’agit-il ?

Observer, Écouter, Comprendre les besoins de nos enfants, choisir nos mots : ce sont des éléments de communication positive pas toujours faciles à adopter au quotidien.

Le respect réciproque est une base éducative et la communication positive favorise la confiance entre les parents et les adolescents.

Être rigide, autoritaire bloque la relation et devient le terreau des conflits, car cela favorise le maintien de sa position. Chacun veut avoir raison, tant l’adulte que l’adolescent qui commence à s’affirmer

La communication positive repose sur l’identification des besoins de chacun et vise le compromis.  Il ne s’agit pas d’être laxiste, de tout laisser faire. Au contraire, il faut un juste équilibre entre la compréhension et le cadrage/ la pose des limites.

Rappelons-nous toujours que l’adolescence est une période de transition et de perturbations. Les tensions sont inévitables et les conflits sont provoqués par le besoin d’indépendance de nos adolescents vis-à-vis de nous, leurs parents. Un des enjeux : faire face à la colère quand on le frustre!

La colère résulte des besoins non respectés de l’enfant : lorsqu’il veut s’affirmer, dépasser ses limites, grandir et faire les choses, seul. L’adolescent s’identifie à ses amis, a besoin d’autonomie mais aussi de sécurité. Nous avons tout à gagner à dialoguer, sans juger. Ce type de colère devrait nous faire réagir : l’enfant évolue et il est primordial de nous poser les questions suivantes : Quels sont ses besoins à cet âge-là ? Est-ce que je ne viens pas de le priver de ce besoin et de la réalisation de ce besoin ?


Que faire ?

Exprimez ce que vous ressentez et l’émotion qui en découle,

Faire une demande directe et courte.

     Évitez l’utilisation du “Tu”, « Tu dois », « Ne fais pas »
– “ Quand tu joues à un jeu vidéo pendant que tu fais tes devoirs, je m’inquiète, j’ai besoin que tu t’impliques dans tes études, pourrais-tu faire tes devoirs et ensuite jouer au jeu vidéo “ sera toujours mieux accueilli que :
– “ Tu es sourd ou quoi ? tu vas finir sans diplôme si tu continues comme ça …”

    Une consigne précise de ce que nous attendons et non de ce que nous ne voulons pas.

    Un geste simple, avec un sourire, pour signifier ce que nous attendons, comme montrer les chaussures pour qu’elles soient enlevées en rentrant dans la maison.

   Une discussion sans jugement afin que l’adolescent s’engage dans la recherche de solutions, le laisser parler, sans intervenir ni faire des remarques qui pourraient le gêner.

   Une proposition de choix : « préfères-tu faire ceci ou cela ? »

   Un questionnement qui apprend à réfléchir sur soi et les autres et renforce l’estime : « Qu’en penses-tu ? », « Que proposes-tu ? », « quel est ton choix ? »

   Une proposition de réparation : « ceci est cassé, comment vas-tu le réparer ? »

   Une description de ce que votre ado a réalisé avec succès malgré l’échec apparent : « Tu as eu cette note. Je vois que tu as réussi ceci et cela. Comment as-tu fait ? Selon toi, pourrais-tu utiliser la même méthode pour ce que tu n’as pas réussi ? »

Encourager en confiant nos sentiments : « j’aime te voir faire ceci ! »